lundi 7 juin 2010

science de l'univers

Tout le monde s'accorde pour dire que la communauté scientifique admet la réalité du big bang, une énergie colossale qui a libéré la matière et qui a déferlé dans le vide pour créer l'univers, tel que nous le connaissons aujourd'hui. mais y avait-il quelque chose avant ??

ce qui a précédé le big bang était parfaitement ordonné, soumis à des lois et des règles très précises, comportant des paramètres et des constantes très affinés.

cette matière qui s'est dispersée au moment du big bang, était-elle dans le même état juste avant, ou ressemblait-elle à autre chose, à un code cosmologique programmé ou à une information, nul ne le sait, mais on peut penser que l'univers n'est pas né par hasard.

comme l'ont dit les Frères Bogdanov, Dieu n'est-il pas l'horizon naturel de la science, comme le grand physicien Planck (1858-1947) qui parlait d'un esprit conscient et intelligent, matrice de toute matière, pour justifier les liens étranges entre matières et forces de l'univers. le mathématicien Euler (1707-1783) lui-même avait évoqué la main de Dieu pour expliquer cette ordonation mathématique de l'univers. Einstein répondit à un enfant en 1936, qui lui demandait s'il croyait en Dieu : tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science finiront par être convaincus qu'un esprit se manifeste dans les lois de l'univers, un esprit immensément supérieur à celui de l'homme.

mais qu'en est-il exactement ??
existe-il un principe créateur qui puisse avoir organisé la matière et avoir donné la vie à toute l'humanité ?

si ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, comme l'infiniment petit est l'inverse de l'infiniment grand, ce big bang est un passage d'un état à un autre, d'une involution vers une évolution. d'un monde invisible vers un monde visible, d'une dimension vers une autre.

alors si Dieu était le dernier recours de la science, comment ne pas envisager qu'il en soit ainsi, car l'inexpliquable ne sera sans doute jamais expliqué. nul ne sait s'il existe et personne ne l'a jamais vu, nous ne l'avons même jamais senti, est-il vide ou matière, temps ou espace, énergie ou sentiment, ou bien tout à la fois ? chacun y trouvera sa réponse, mais il y a fort à parier que la science n'est pas prête de trouver...

Le bonheur

le bonheur était la pierre angulaire de notre évolution, qui nous permettait de mieux vivre et plus longtemps.

si l'on parle aujourd'hui de la raison et du rationnel, je pense que notre civilisation est tout, sauf raisonnable et rationnelle.

certes nous pouvons nous élever par révélation, comme nous pouvons nous écrouler par renonciation.

si nous devions être pragmatiques, il suffit de se souvenir que le siècle des lumières a éclairé la vieille Europe, et qu'alors notre monde comptait moins d'un milliard d'êtres humains. aujourd'hui nous approchons les 7 milliards, qu'en sera-t-il d'ici 50 ans ??

le progrès et la science nous ont fait bondir, il est vrai, mais comment allons-nous humaniser notre planète ? comment allons-nous nourrir autant de personnes, comment allons-nous préserver la nature, humaine et végétale ?

le choc des civilisations, entre occident et orient, nous remet sans cesse en face de nos responsabilités, mais que pouvons-nous faire de concret pour éviter l'implosion, car si nous n'y prenons garde notre impuissance à rétablir l'équilibre entre les nations et l'être, en tant qu'individu, nous condamne à rassembler toutes nos forces vives pour sauver le genre humain.

d'accord, ce constat est alarmiste, mais il est certainement plus près de la réalité que le spectre d'une pandémie de grippe H1N1.

alors si je devais faire un souhait pour cette prochaine décennie, ce serait de rétablir la rationalité par la raison.

pour finir je vous joins un petit poème que j'ai écrit récemment :

Le chemin du bonheur

Il existe ici-bas, un Phénix, qui comme nous,

Ne renaît que de ses cendres.

Notre idéal est un sage qui tend au parfait,

Et notre chemin est en marche vers cet Hydre aux pieds d’anges.

Si Narcisse nous fut identique,

A nous mirer et nous plaire,

Contemplant ainsi notre propre ennemi,

Il ne put se complaire devant tant d’ignorance.

Il y a bien des obstacles sur cette route,

Et tant de mirages qui nous éloignent de notre but initial.

Qui de nos yeux ou de notre âme a pu voir,

Ce que nul ne peut discerner, dans l’ombre et dans la lumière.

L’amour est en nous, mais nous ne le savons pas.

Il faut enfourcher notre cheval, Augustes Chevaliers,

Parcourir le monde, et trouver enfin,

Cette lueur que nous avions perdue, de son nom comme de sa vue.

C’est dans ton regard, Oh mon Frère,

Que j’ai retrouvé la raison et cette lueur,

Et sans ton aide je n’aurai pu reconstruire,

Ce que mon égo avait éloigné.

C’est en toi que je crois,

Car c’est en toi que j’ai foi,

Mais de ton regard je suis tributaire,

Et de tes mots je suis solidaire.

Alors de notre bonheur il en va,

Qui d’un côté ou de l’autre, il faut choisir,

Du milieu ou du juste,

C’est en nous suivant, côte à côte, que nous réussirons.

Et si un jour vous voyez ma raison qui vacille,

Par tant d’ignominie que la vie nous réserve,

Ou que l’un de mes Frères, perde en chemin sa liberté,

Ne renoncez pas et persévérez sur la voie qui nous est tracée.

Ne voyez pas nos différences comme un obstacle,

Mais concevez notre fraternité comme une solidarité,

Et notre tradition comme un sens du devoir,

Et d’une meilleure équité.

La vérité n’a qu’un prix,

Qui de ses innombrables facettes nous observe,

Se jouant des symboles et de nos qualités,

Nous serions plus humains si nous savions l’affronter et la voir telle qu’elle est.

Le seul langage qui nous unit vient du cœur,

Là où le courage et la beauté sont plus importants, que la force et l’argent,

Alors soyons sages mes Frères, et cherchons ensemble le chemin du bonheur,

Ce n'est qu'à ce prix, sans artifice ni mensonge, que nous y arriverons .

Le pardon

dans certains pays et auprès de certaines personnes c'est la loi du Talion qui prédomine : pas de pitié et pas de quartier, œil pour œil, dent pour dent.

la loi Française interdit de faire justice soi-même, on ne peut pas être juge et partie et ce n'est pas à nous à condamner c'est le rôle de l'Etat...

alors quoi penser ??

si c'est selon son mode de réaction et son vécu, le pardon n'a de valeur apaisante que s'il n'a pas de caractère obligatoire.

la justice des hommes a montré ses limites depuis longtemps, mais on peut penser que notre société pratique le pardon et le droit à l'oubli car elle pense que tout être humain est faillible.

bien évidemment il est plus facile d'implorer le pardon que de l'accorder, tout dépend du degré et de l'ampleur de l'acte incriminé. je comprends très bien que mes semblables aient du mal à pardonner, et qu'en la matière on ne peut juger que si on a déjà été concerné.

je pense que la repentance est le premier pas vers le pardon, car l'homme peut prendre conscience de son acte et se rendre compte de son erreur s'il juge lui-même qu'il n'était pas juste. on peut réparer ce qui peut l'être et s'excuser, une conciliation est toujours possible entre personnes intelligentes. le temps permet aussi d'atténuer la douleur, et même de renoncer à demander réparation, et comme certains l'ont dit, cela dépend de la nature de l'acte et du préjudice subi.

si on devait synthétiser on pourrait dire : le pardon, oui, mais l'oubli non. réparer n'efface pas la douleur mais permet de l'atténuer, excuser est une façon de pardonner, à condition que la faute ne soit pas irréparable.

bien sûr on ne peut pas tout pardonner, les excès comme l'irréversible. mais la loi du talion n'a pas cours ici, c'est la concorde qui doit régner et la fraternité entre les races, "aimes ton prochain comme toi-même" est un signe fort d'amour qui doit permettre d'accepter l'autre avec ses qualités mais aussi ses défauts. comment être bon si l'on entretient la flamme de la rancœur, de la vengeance ou de la haine, comment aimer si l'on ne sait pas pardonner, autant rester seul et s'isoler de la civilisation.

suivant ce qu'il nous arrive c'est la malchance ou le hasard qui nous attend sur le chemin, certains l'appelleront le destin, et puis dans un conflit, quel qu'il soit, il y a toujours 2 convictions qui s'affrontent, l'engrenage mène à l'escalade qui amène à l'affrontement. alors si le plus fort a le dessus, le plus faible cultivera sa rancœur, tout cela n'est pas beau !! la grandeur d'âme voudrait qu'on affronte la vie sereinement et que l'on passe les obstacles avec fatalisme, car la vie n'est pas un long fleuve tranquille, elle est parsemée d'embuches et met sur notre route des fardeaux, des épreuves qui nous confrontent à notre capacité à pouvoir les absorber.

la chevalerie a pris les armes au nom du juste ou d'une juste cause, mais sans doute s'est-elle fourvoyée dans des déviances, celui qui pardonne ou qui accorde son pardon, doit aussi se remettre en question afin de savoir s'il n'est pas la cause de l'effet. pardonner est un acte de bravoure et j'en connais peu qui savent le faire, une erreur, une faute, un égarement, un moment d'inattention, un déséquilibre, une psychose ou toute autre réaction peut entraîner n'importe quel individu à commettre une offense, un délit ou un crime, et personne ne peut lui jeter la première pierre car cela peut arriver à tout le monde sans exception.

qui n'a jamais regretté d'avoir fait du mal à autrui, même sans s'en rendre compte, qui ne s'est jamais excusé d'avoir causé du tort sans intention de le faire. ici comme ailleurs, il arrive que des propos offensent certains, sans doute n'a t'on pas mesurer le poids des mots qui peuvent tout autant faire mal. on peut discerner la préméditation de l'acte spontané, et c'est ce qui doit nous rendre plus clairvoyant, la justice atténue le bras armé de la vengeance par la clémence, car elle tient compte de la résultante navrante d'une situation ou encore d'un environnement défavorable qui peut expliquer en partie les raisons d'un acte maladroit ou irréparable.

la confiance constitue le terreau de la civilisation, et non l'amertume, on condamne ceux qui commettent des actes délictueux, mais on leur permet aussi de se réhabiliter et de redevenir meilleur, on leur réapprend la vie en communauté, on les rééduque et on leur laisse une chance de se réinsérer, car on leur fait à nouveau confiance, l'exclusion n'a jamais rien solutionné. si demain vous avez un conflit avec votre voisin, allez-vous essayer de comprendre son acte, peut-être pas de l'excuser, mais essayer de le pardonner car nul ne peut vivre avec de la rancœur dans son cœur, qui ronge notre propre humanité.

si l'on ne pardonne pas, la paix ne peut pas revenir, que la paix soit dans nos cœurs dit-on, il s'agit là d'un apaisement car nos tourments sont multiples. comment voulez-vous reconstruire si nous ne pouvons pas pardonner ?? j'ai confiance en la justice des hommes car elle sait discerner le vrai du faux, elle n'est pas toujours juste, mais elle a au moins le mérite d'exister et de régler les problèmes à notre place, elle permet aussi de remettre sur le droit chemin, et n'est-ce pas le début du pardon.

l'homme est perfectible et il le sait, il a organisé un ordre mondial capable de combattre les ostracismes, les barbaries et l'obscurantisme, d'éliminer aussi les monstres et de remettre en route des sociétés et des civilisations qui semblaient perdues. le pardon fait parti du jeu et nous devons tous en avoir conscience, sinon notre monde ne sera bientôt qu'un immense champ de bataille.

Identité Nationale

l'idée d'identité nationale s'est exacerbée ces dernières années, et je pense que ce débat n'est pas prêt d'être clos.

"Dans son célèbre discours le Chevalier RAMSAY disait : « Le monde entier n’est qu’une grande République, dont chaque nation est une famille, et chaque particulier un enfant ».

Aujourd’hui les communautarismes de toutes natures et les intégrismes de toutes sortes font parfois douter de la capacité à vivre ensemble des êtres humains, par delà la diversité de leurs cultures respectives.

Dès lors se pose la question suivante : si l'homme proclame l’existence de valeurs universelles, en mesure de transcender les différences, quelles sont-elles ? et pourquoi et comment les propager ?"

le monde entier n’est-il qu’une grande République ?

on peut en douter compte tenu que chaque nation ne rassemble pas systématiquement une famille, elle-même cosmopolite et dont chaque particulier peut être l’enfant d’une communauté, religieuse ou ethnique, sans lien particulier autre que le sol qu’il occupe.

Le lien du sang est prôné par le Chevalier RAMSAY, mais le lien du sol est tout aussi fort. Les intégrismes amplifient sans doute l’effet de distorsion de ce lien familial qui suppose qu’une doctrine impose une rigueur intransigeante destiné à imposer une seule valeur dans un ordre mondial identitaire.

Ces différences nous éloignent, car le cœur de l’homme ne sait pas aimer en tout, mais en partie seulement.

FUKUYAMA a dit : « La théorie de la modernisation finit par tomber victime de l'accusation d'ethnocentrisme, c'est à dire d'élever l'expérience au niveau d'une vérité universelle, sans reconnaître ses propres limites de culture. »

si l’ordre Maçonnique est par nature cosmopolite, le moyen qui rassemble les hommes, pour que cette réunion assure leur bonheur, a pour conséquence immédiate de les diviser.

Souhaitons ardemment qu’il y ait dans chaque nation des hommes capables de s’élever au-dessus des préjugés de leur groupe et de déterminer exactement le moment où le patriotisme cesse d’être une vertu.

Et souhaitons ardemment aussi qu’il y ait des hommes qui échappent aux préjugés de la religion dans laquelle ils sont nés et qui ne croient pas que le bon et le vrai sont obligatoirement ce qu’ils tiennent pour tel.

si l'homme se donnait aussi pour tâche de rapprocher dans toute la mesure du possible ceux que leurs divisions rendent si étrangers les uns aux autres, la méfiance disparaîtrait selon un principe fondamental , celui qui consiste à admettre dans la société n’importe quel homme capable d’être franc, honnête et tolérant à quelque nation, quelque religion, quelque classe sociale qu’il appartienne. À vrai dire, des hommes qui veulent dépasser toutes ces divisions et qui délaissent les vices pour favoriser l’espérance d’un monde meilleur, d’une connaissance universelle capable de distiller la peau et les pépins, pour ne laisser apparaître que la chair .

Le Chevalier RAMSAY a posé au 18ème siècle les bases d’une grande république, mais en se référant au modèle des ordres monastiques, cette théorie relève de l’utopie car l’expérience ne peut pas s’élever au niveau d’une vérité universelle sans tenir compte des limites culturelles et ethniques.

Aujourd’hui les communautarismes et les intégrismes se nourrissent du racisme, de l’intolérance, de l’exclusion et de l’injustice car l’émancipation des peuples ne progresse pas au même rythme dans tous les domaines. La loi du plus fort domine toujours, et les diversités culturelles et cultuelles n’arrivent pas non plus à cohabiter dans un monde où les traditions sont de moins en moins respectées au profit du modernisme et du culte de l’argent et du pouvoir.

Si la race humaine est par nature cosmopolite, le moyen qui rassemble les hommes, pour que cette réunion assure leur bonheur, a pour conséquence immédiate de les diviser.

Si les grands de ce monde se donnaient pour tâche de rapprocher, dans toute la mesure du possible, les hommes que leurs divisions rendent si étrangers les uns aux autres, la méfiance disparaîtrait selon un principe fondamental appliqué à notre société, celui qui consiste à admettre n’importe quel homme qui ne soit ni un athée stupide ni un libertin irréligieux, laissant à chacun la liberté de ses opinions personnelles, de quelque nation, de quelque religion, de quelque classe qu’il appartienne, dès lors qu’il soit homme d’honneur et de probité, tolérant et respectueux. Ce en quoi l'amour deviendrait le centre de l’union et le moyen de réunir, par une vraie amitié, des gens qui sans elles seraient à jamais étrangers.

Saint-Exupéry a ainsi écrit un beau précepte : « Si tu es différent mon Frère, loin de me léser tu m’enrichis ».

Le progrès de l’humanité passe par notre capacité à surmonter les passions pour privilégier la Raison. La voie du milieu est une voie de l’exigence suivant un lent, long et patient cheminement qui passe par le travail sur soi et par la pratique de vertus, que chaque homme doit promettre de porter à l’extérieur. Mais comment peut-il y arriver ??

Les valeurs universelles proclamées par la race humaine, capables de transcender les différences peuvent être :

La liberté absolue de conscience.

Le principe de laïcité.

Le respect de l’autre et de soi-même.

La tolérance mutuelle.

La défense des droits de l’homme.

La défense des valeurs républicaines.

L’accès à la connaissance et au savoir.

La justice et l’équité.

Pour les faire respecter on peut entrevoir 4 principes :

1. Eviter de faire passer pour des valeurs universelles ce qui relève manifestement d’un particularisme culturel ;

2. Avant de songer à les exporter, les respecter soi-même de façon intransigeante, et prêcher l’exemple ;

3. S’interdire de les mobiliser dans la défense d’intérêts particuliers, surtout s’il s’agit des siens propres ;

4. Sauf dans des cas exceptionnels (quand il s’agit de prévenir des séquelles physiques ou psychiques irréparables), s’interdire de les imposer par la force sous peine de les discréditer et de provoquer un choc en retour. Nous savons bien, avec Lacordaire, « qu’entre le fort et le faible, c’est la liberté qui opprime et la loi qui libère ». Mais si la loi est écrite par le fort pour contraindre le faible, elle n’atteindra jamais ce but.

L’homme a besoin de croire en un principe supérieur, un principe créateur qui peut à lui seul l’aider dans sa quête de spiritualité et répondre aux questions existentielles qu’il se pose. La liberté de conscience est un garde-fou aux intégrismes de toutes sortes. La reconnaissance de la diversité est une source de dignité pour que chaque population grandisse en fonction de ses racines et de ses traditions. Ces différences existent et doivent être respectées car le cœur de l’homme ne sait pas aimer en tout, mais en partie seulement.

La laïcité est un vecteur d’égalité et de paix sociale qui supprime les signes distinctifs et les particularismes, qui doivent rester dans le domaine privé, aucune doctrine ne doit privilégier sa rigueur intransigeante destinée à imposer une seule valeur, seule la République rassemble tous les courants de pensée, sans en favoriser une seule, elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Henri PENA RUIZ la définit ainsi : « la laïcité permet de réaliser l’autonomie intellectuelle de chacun, d’assurer l’égalité de tous dans tous les registres : juridique, politique, éthique, symbolique et de promouvoir par les institutions politiques le seul intérêt commun. »

Il faut s’inspirer des héritages culturels, religieux et humanistes de l’Occident et de l’Orient, à partir desquels se sont développées les valeurs universelles qui constituent les droits inviolables et inaliénables de la personne humaine, ainsi que la liberté, la démocratie, l’égalité et l’état de droit.

Chaque homme sincère doit propager dans sa sphère d’évolution les principes de liberté, d’égalité et de fraternité prônés par la République, qu’il utilise ses moyens intellectuels pour défendre l’universalisme de l’humanité toute entière dont la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 consacre la conception inscrite déjà dans la déclaration de Philadelphie en 1776.

Il faut donner aux plus pauvres et aux plus faibles les moyens intellectuels et financiers de développer leurs conditions, afin que l’espoir puisse être donné à tous d’évoluer, d’apprendre et de se perfectionner en respectant l’égalité des chances.

Nous avons le devoir de mettre en œuvre la voie de la réalisation et non de l’utopie, afin de reconstruire le mythe de Babel, de combattre les totalitarismes, l’obscurantisme, la corruption, l’aliénation, la discrimination, l’exclusion et l’asservissement. La société des Nations, embryon de l’ONU, a créé un espace de dialogue et de reconnaissance pour l’organiser en cosmos, en écoumène (partie de la Terre occupée par l’humanité) en élevant un rempart à l’intolérable, nous devons la soutenir et l’aider à imposer le droit sur l’arbitraire afin de construire une société idéale, sans haine et sans guerre. Pour cela rassemblons tous nos semblables, sur tous les continents sans distinction de race, de couleur, de sexe et de religion pour élever une nouvelle Babel, temple de la concorde et de l’harmonie, en instaurant un langage universel et en transmettant notre savoir, en levant nos glaives pour défendre les opprimés et former la république universelle et laïque de la société parfaite.

L'homme doit être avant tout philanthrope et s’impliquer dans la vie de la cité, il doit sortir du cercle étroit de la sa nation et de son logement, pour s’étendre à toutes les branches de la race humaine, car c’est en cherchant à améliorer le monde qu’il s’améliorera lui-même, il doit propager à l’extérieur les vertus dont il a promis de montrer l’exemple, mais aussi prôner les valeurs universelles de la société idéale, chercher à rejoindre les groupes de travail qui peuvent permettre d’appliquer ces grandes théories. L'homme doit s’imbriquer dans un élan vertical et défendre la démocratie et la liberté, s’élever contre les oppresseurs et combattre les injustices et l’ostracisme, il doit faire don de lui pour libérer l’humanité du mal qui la ronge pour favoriser l’espérance d’un monde meilleur. L’ambition devient une vertu quand l’intérêt de sa Communauté devient celui du genre humain tout entier.

L'individualisme engendre l'isolement, drame de notre époque. Notre société en particulier permet de retrouver le lien primitif, anthologique, entre les êtres humains. Unir tous les hommes dans un sentiment de conscience et de dépendance, les uns par rapport aux autres, voilà les nobles buts de notre institution. l'essentiel est de se dépasser soi-même pour se fondre dans un même Ordre et en ressortir meilleur. C'est un défi permanent qui nous éloigne de la chimère et nous rapproche de la réalité…

Si tous les gars du monde ...

le silence

le silence est d'or, car il est impossible à trouver, même seul au monde dans une chambre acoustique, le silence devient assourdissant car il pèse, d'autant que notre for intérieur est fait de bruissements. depuis quelques temps je me ressource en rentrant le soir dans un environnement sans télé, car j'aime écrire et lire, et ce silence me permet de prendre le temps de comprendre la vie, de faire le point sur ma journée, de reposer mon esprit et de communiquer avec mon entourage en prenant le temps de peser chaque mot et de les relier avec une part de silence.

ce silence médite, il interpelle les sens et il incite au calme.

le silence permet aussi de faire taire son égo et d'épurer ses idées, puis d'écouter le déroulement de la vie et de s'imprégner des sensations de la Terre.

l'impulsif ne sait pas attendre, et s'il prenait le temps de peser les mots, de réfléchir sur ses actions et sur ses interventions il comprendrait qu'il n'est rien d'autre de plus spirituel que le silence, car il permet de penser sans bruit et de se débarrasser de ses scories.

un bavard a toujours beaucoup de choses à dire, par trop inutiles, et quand il prend connaissance de lui-même il prend moins la parole, car il a pris conscience de la valeur des mots, et a su se débarrasser du bavardage ridicule pour aller à l'essentiel.

ne vous êtes-vous jamais retrouvé dans un endroit où chaque intervention vous laissait pantois et sans voix, avec tant de banalités et d'idées échangées n'ayant aucun sens qu'il devenait reposant de se réfugier dans le silence.

communiquer est le bien le plus précieux qui a été donné à l'être humain, mais il en a fait un usage éprouvant et déroutant. si le silence doit favoriser la réflexion il doit aussi combattre l'excitation née d'un excès de communication. si certains paraissent brillant avant d'avoir l'air ... c'est que la vitesse de la lumière est plus rapide que celle du son, mais bon on peut s'en accommoder.

pour rompre le silence, brisons d'abord la loi du silence, car on a tous quelque rancœur envers quelqu'un ou quelque chose à cacher.

ce sujet est trop important pour le passer sous silence, alors peut-être devrions-nous prendre le temps de la réflexion et d'évoluer avec notre temps. la société est composée d'hommes et de femmes de bonne volonté, alors pourquoi ne pas en parler entre nous, au moins pour vérifier que notre parole n'a pas qu'un seul son.

livre l'Enquête Sacrée

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au bureau

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Charles DMYTRUS au travail