lundi 7 juin 2010

Le bonheur

le bonheur était la pierre angulaire de notre évolution, qui nous permettait de mieux vivre et plus longtemps.

si l'on parle aujourd'hui de la raison et du rationnel, je pense que notre civilisation est tout, sauf raisonnable et rationnelle.

certes nous pouvons nous élever par révélation, comme nous pouvons nous écrouler par renonciation.

si nous devions être pragmatiques, il suffit de se souvenir que le siècle des lumières a éclairé la vieille Europe, et qu'alors notre monde comptait moins d'un milliard d'êtres humains. aujourd'hui nous approchons les 7 milliards, qu'en sera-t-il d'ici 50 ans ??

le progrès et la science nous ont fait bondir, il est vrai, mais comment allons-nous humaniser notre planète ? comment allons-nous nourrir autant de personnes, comment allons-nous préserver la nature, humaine et végétale ?

le choc des civilisations, entre occident et orient, nous remet sans cesse en face de nos responsabilités, mais que pouvons-nous faire de concret pour éviter l'implosion, car si nous n'y prenons garde notre impuissance à rétablir l'équilibre entre les nations et l'être, en tant qu'individu, nous condamne à rassembler toutes nos forces vives pour sauver le genre humain.

d'accord, ce constat est alarmiste, mais il est certainement plus près de la réalité que le spectre d'une pandémie de grippe H1N1.

alors si je devais faire un souhait pour cette prochaine décennie, ce serait de rétablir la rationalité par la raison.

pour finir je vous joins un petit poème que j'ai écrit récemment :

Le chemin du bonheur

Il existe ici-bas, un Phénix, qui comme nous,

Ne renaît que de ses cendres.

Notre idéal est un sage qui tend au parfait,

Et notre chemin est en marche vers cet Hydre aux pieds d’anges.

Si Narcisse nous fut identique,

A nous mirer et nous plaire,

Contemplant ainsi notre propre ennemi,

Il ne put se complaire devant tant d’ignorance.

Il y a bien des obstacles sur cette route,

Et tant de mirages qui nous éloignent de notre but initial.

Qui de nos yeux ou de notre âme a pu voir,

Ce que nul ne peut discerner, dans l’ombre et dans la lumière.

L’amour est en nous, mais nous ne le savons pas.

Il faut enfourcher notre cheval, Augustes Chevaliers,

Parcourir le monde, et trouver enfin,

Cette lueur que nous avions perdue, de son nom comme de sa vue.

C’est dans ton regard, Oh mon Frère,

Que j’ai retrouvé la raison et cette lueur,

Et sans ton aide je n’aurai pu reconstruire,

Ce que mon égo avait éloigné.

C’est en toi que je crois,

Car c’est en toi que j’ai foi,

Mais de ton regard je suis tributaire,

Et de tes mots je suis solidaire.

Alors de notre bonheur il en va,

Qui d’un côté ou de l’autre, il faut choisir,

Du milieu ou du juste,

C’est en nous suivant, côte à côte, que nous réussirons.

Et si un jour vous voyez ma raison qui vacille,

Par tant d’ignominie que la vie nous réserve,

Ou que l’un de mes Frères, perde en chemin sa liberté,

Ne renoncez pas et persévérez sur la voie qui nous est tracée.

Ne voyez pas nos différences comme un obstacle,

Mais concevez notre fraternité comme une solidarité,

Et notre tradition comme un sens du devoir,

Et d’une meilleure équité.

La vérité n’a qu’un prix,

Qui de ses innombrables facettes nous observe,

Se jouant des symboles et de nos qualités,

Nous serions plus humains si nous savions l’affronter et la voir telle qu’elle est.

Le seul langage qui nous unit vient du cœur,

Là où le courage et la beauté sont plus importants, que la force et l’argent,

Alors soyons sages mes Frères, et cherchons ensemble le chemin du bonheur,

Ce n'est qu'à ce prix, sans artifice ni mensonge, que nous y arriverons .

livre l'Enquête Sacrée

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au bureau

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